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 Il y a des situations ou un asocial aime la compagnie humaine.

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Ezra Miller

Ezra Miller

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MessageSujet: Il y a des situations ou un asocial aime la compagnie humaine.   Il y a des situations ou un asocial aime la compagnie humaine. EmptyLun 21 Nov - 12:36

Jeudi 1er Novembre
Fort MacArthur, Dortoirs
Billie Dahl
04H23
Ezra était resté un moment assis contre le mur de la cours, les paumes sur le front. Son cerveau s'agittait dans tout les sens pour essayer de trouver une explication mais rien. Il était si concentré qu'il ne se rendit même pas compte que tout les autres avait déjà quitté la cours. Sympa. Le voilà qui se retrouvait seul dans ce fort qu'on aurait dit tout droit tiré d'un film d'horreur de série Z. Glauque, angoissant, oppressant, lugubre, les adjectifs étaient nombreux pour qualifier ce qui était censé être le lieu d'une simple partie de Rabbit Doubt en compagnie d'autre joueurs. Mais celà faisait bien longtemps qu'Ezra avait compris que partie de Rabbit Doubt il n'y aurait guère, ou en tout cas, pas sur son téléphone. Se rendant compte de sa solitude, il se leva d'un coup. Bien trop vite pour ses jambes qui flanchèrent et il s'en eu fallut de peu pour Ezra ne se retrouve le cul contre le sol. Il s'agrippa de nouveau à ce mur qui le soutenu quelques minutes plus tôt. Une fois stable, il se dirigea vers l'un des trois bâtiments qui entourait la cours. Au dessus de l'entrée était déssiné un "C" en lettre capitale. Il y pénétra. L'écran de son téléphone pour seule lumière. L'ambiance était pesante, il suait a grosses goutes et son coeur n'allait pas tarder à lui transpercer la poitrine. Le jeune homme marchait à tâtons, et aurait bien voulu crier à qui aurait voulu l'entendre, mais il n'osait pas faire le moindre bruit. Il marchait donc en silence depuis plusieurs minutes. N'entendant que le bruit de son coeur tapant contre sa poitrine. Il arrivait finalement dans un cul de sac. Deux choix s'offrait à lui. Faire tout le chemin qu'il avait parcouru en sens inverse ou, passer la porte qui lui faisait face. Il hésita un instant puis n'écoutant que son courage, ou sa folie - au choix - il ouvrit la porte. Une fois de l'autre coté il referma la porte le plus discrètement possible. Il était dans un dortoir. Il resta juste devant la porte un moment éclairant la pièce a l'aide de son téléphone pour voir si elle était vide. D'un coin sombre un bruit s'échappa. « Qu...quelqu'un ? » Glissa-t-il d'une voix hésitante et basse. Il s'en voulu aussitôt d'avoir laisser ces mots quitter sa bouche. Il ne savait pas du tout ce qu'il pouvait espérer comme réponse. Car aucunes ne seraient assez bonne à son goût.


Dernière édition par Ezra Miller le Ven 25 Nov - 11:04, édité 1 fois
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Billie Dahl

Billie Dahl

PSEUDO : Spleen.
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MessageSujet: Re: Il y a des situations ou un asocial aime la compagnie humaine.   Il y a des situations ou un asocial aime la compagnie humaine. EmptyMar 22 Nov - 5:24

D'avoir erré, tant et tant, dans les couloirs du fort, Billie ressentait une forme savante de fatigue. Autrement dit, ses pieds n'en pouvaient plus d'être chaussés d'escarpins bon marché. Elle avait eu beau s'asseoir à peu près n'importe où plusieurs heures durant, il y avait enfin comme une forme de lassitude dans son corps. Elle ressentait presque son besoin pressant de sommeil, encore avidement dissimulé par son extase de baigner dans tant d'amertume et de sang. Ce n'était pas glorieux, mais purement circonstancié. Elle s'était donc allongée de tout son long sur le premier lit qui s'était présenté à elle. Comme ça, elle avait dû faire quatre ou cinq dortoirs. Elle avait fini par trouver refuge (si l'on pouvait appeler ainsi un endroit qui lui parut assez froid et hostile pour s'y trouver confortée) au fin fond d'un couloir obscur. Elle s'était déchaussée, avait étendu sa longue silhouette sur le piteux matelas, pour finir par contempler, absente, le plafond orné de béantes fissures. A plusieurs intervalles, il lui semblait que son être était ainsi, fendu de toute part, n'ayant nul rempart et que trop de liquide à déverser ça et là, sur son confiant passage. Elle se vidait lentement de ce que beaucoup nommait la vie, et de ce que elle appelait simplement l'état. Il n'y avait rien à garder dans le cercle commun de son corps. Elle était étalée aux yeux de tous sous la forme d'une substance souvent goûtée abjecte. Oui, c'était son bon constat quand elle roula doucement sur le côté, d'entendre la porte se refermer sur une silhouette qu'elle ne distinguait pas. Une voix s'en échappa, apparemment plus inquiète qu'elle de ne pas se trouver seule. « Je ne sais pas. » Sa réponse restait aussi incongrue que souvent sa personne. « Oui, dit-elle après un moment, ça doit être quelqu'un. Mais qui ? Hmmm, réfléchissons. Une poitrine découverte. Des cuisses entrouvertes. Oui, ce doit être une femme... » Ezra aurait été en droit de d'étaler sur le champ, si Billie ne s'était pas redressée pour tâcher de l'entrevoir. « Ah, lâcha-t-elle en découvrant la carrure émanant de la porte. Je devais parler de moi. » Là, il pouvait détaler.
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